Geneviève Zarate en dialogue avec Tiziana Protti

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Pubblicato

2014-11-04

DOI:

https://doi.org/10.13138/2037-7037/1015

Autori

  • Geneviève Zarate unimc

Abstract

L’enquête menée par Tiziana Protti sur l’enseignement de l’italien «langue d’origine» dans les écoles primaires du Canton de Vaud en Suisse s’appuie sur un dispositif existant dont les finalités institutionnelles sont a priori claires et favorables au maintien de compétences linguistiques que l’expatriation peut affaiblir. Mais en examinant ce dispositif à travers le concept de représentations, elle en questionne les fondements et fait intervenir des dimensions
que l’institution solaire n’a pas valorisées ou anticipées.
Les travaux de Castellotti et Moore1 ont montré qu’un locuteur, même jeune enfant, a conscience de son répertoire plurilingue, et que le dessin est un outil pertinent pour cartographier ses représentations.
Le chercheur peut donc poser par hypothèse qu’une expérience aiguë de la pluralité linguistique peut, dès le jeune âge, construire un rapport indélébile à l’altérité.