Friedrich von Gentz et sa comparaison entre la révolution américaine et la révolution française en 1800. Notes de lecture
Téléchargements
Publiée
Numéro
Rubrique
Licence

Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Gli autori mantengono tutti i diritti sull’opera originale senza alcuna restrizione.
I volume sono distribuiti secondo i termini della licenza internazionale Creative Commons Attribuzione - Condividi allo stesso modo 4.0 (CC-BY-SA 4.0) che consente la ridistribuzione e il riutilizzo di un’opera a condizione che il creatore sia opportunamente accreditato e che qualsiasi opera derivata sia resa disponibile con “la stessa licenza o una licenza simile o compatibile”.
DOI :
https://doi.org/10.13138/gsc.v49i.4045Mots-clés :
Friedrich von Gentz, Révolution, Fiscalité, Approche comparative, RadicalismeRésumé
Cette analyse de la comparaison entre la Révolution américaine et la Révolution française par Friedrich von Gentz (1800) aborde les récits historiques complexes qui entourent les révolutions politiques dans la pensée européenne. Au cours des deux derniers siècles, les révolutions ont été présentées comme des événements fondamentaux, souvent considérés comme des catalyseurs de progrès par les libéraux et les socialistes. Les idées de Gentz remettent en question ce récit, en particulier lorsqu’il affirme que les deux révolutions étaient d’une nature fondamentalement différente. Gentz critique la tentative des révolutionnaires français de reproduire le modèle américain, en soulignant que la Révolution américaine était une réponse défensive et légitime à la taxation extérieure, alors que la Révolution française visait une transformation interne radicale. Les écrits de Gentz soulignent l’importance de comprendre les contextes locaux et les conditions socio-politiques spécifiques qui ont façonné chaque révolution. Cette réinterprétation ne contribue pas seulement au discours historique sur la révolution, mais invite également à une réflexion sur la manière dont ces événements ont été interprétés dans l’historiographie moderne, en soulignant la nécessité de reconnaître la diversité des expériences révolutionnaires et de leurs implications pour la politique contemporaine.